Sais-tu que ?Ce n'est qu’au début des années 2010 que le monde de l'art découvre Etel Adnan la plasticienne. À plus de 80 ans, elle commence à exposer dans des institutions prestigieuses : la documenta de Kassel, le Guggenheim de New-York, Mudam à Luxembourg, Fondation Luma à Arles… « Probablement parce qu’elle ne fait partie d’aucun courant artistique. Il est difficile de classer son œuvre : elle n’appartient ni à l’art moderne ni à l’art contemporain. Mais en fin de compte, c’est grâce à son originalité qu’elle a été reconnue. Ses tableaux sont simples et étonnants, son style est à la fois inventif et très enfantin. Son usage des couleurs vives est très unique. Sa redécouverte ces dix dernières années, surtout par les galeries européennes, a été une victoire pour elle. » selon Fawwaz Traboulsi, 2021, auteur et grand ami d’Etel Adnan.
Fait marquantArtiste polyglotte (elle parle le grec, le turc, l’arabe, l’anglais et le français) à l’œuvre unique ayant traversé un siècle et ses grands moments : mandat français, deuxième guerre mondiale, guerre du Vietnam, guerre d’Irak, toutes les guerres du Liban…
Citation« Y plonger. Il n’y a pas de séparation entre la mer et la femme, et je me dis qu’il n’y a pas lieu de chercher plus loin, dans la pensée, ou l’expérience des autres, de se rapprocher de l’essence du féminin : de l’eau, du sel, du phosphore, des planctons, tous les minéraux sous leur forme liquide, et le soleil baignant le tout. Regarder la mer c’est devenir ce que l’on est ».
Qui est l'artiste qui a fait le portrait?